lundi 8 août 2016

Le constat aoûtien

J'ai bien le sentiment d'être la seule personne partie en juillet cette année !
Je rentre de vacances et je constate l'étendue des dégâts chez moi et ailleurs...

Quand tu enchaînes les oraux d'un concours avec une semaine de décompression avec préparation de gala de danse puis journée intense de stress où tu craques complètement en apprenant que tout ce travail n'a pas servi à rien.
Et puis la phase de "mais quand même, j'aurais pu faire mieux" !!
(Quelle plaie d'être sans arrêt insatisfait de ses propres performances...
Bien sûr que 19,5/40 en maths c'est archi nul mais je le savais que j'avais raté cette épreuve mais alors le 26/40 en français je ne le digère pas... Et ma note d'EPS non plus, parce que clairement ce n'est pas mon exposé qui a été noté...).
Ensuite il y a eu la phase de stress en attendant l'affectation.
Et la grosse déception de se dire que l'année précédente j'ai refusé un poste dans un département voisin car j'aurais eu trop de route à faire pour finalement obtenir mon département cette année mais mettre autant de temps car affectée dans une école super loin.
Et cette deuxième déception quand j'apprends qu'un candidat est affecté juste à côté de chez moi alors qu'il habite pas loin de là où je suis affectée.
Troisième déception après le petit espoir : le refus de changement de la part du Rectorat.
Bah non c'est comme ça on ne bouge plus.
La logique dans les affectations ? Aucune, mais faut s'y faire, ce sera pareil avec les mutations dans les prochaines années.
Ensuite rencontrer mon binôme, extra, visiter l'école, une merveille, mais apprendre que je n'aurai pas d'atsem et que je serai seule avec mes 25 maternelles. Faudra compter sur les parents pour les sorties et les ateliers cuisine...
Et l'incompréhension : on préfère dépenser des milliers d'euros dans un système de chauffage ultra moderne (qui va sûrement tomber en panne, on parie ?) plutôt qu'embaucher un agent territorial.
J'ai plusieurs copines qui adoreraient être atsem mais elles se contentent d'être nounous parce qu'elles savent que c'est dur de trouver un poste...
Réaliser à quel point j'ai tout mis de côté en juin : mon engagement associatif, des vêtements non vendus à récupérer, le ménage (la honte, j'ai fait venir une copine pour garder MonPetit avec un intérieur dégoûtant), le jardin, la vente de la maison, mes enfants, un blog laissé à l'abandon, mon lave linge cassé qui inonde le garage...
J'ai des listes immenses de choses à faire avant le 29 août, date officielle de rentrée pour la stagiaire que je suis.

C'est officiel, mes vacances sont finies !!